Le no-code ou comment jouer à la dette technique façon roulette russe.
Jouer avec la dette technique est plutôt malin en début de projet : tu lances rapidement, tu testes, tu adaptes. J’adore et je valide 😀
On pourrait se dire que le no-code c’est pareil.
Alors, au début, ça va être super, rapide, et surtout l’argument choc : pas cher.
Mais comme tout ce qui n’est pas cher, il y a un loup.
Et le loup, c’est ton remboursement de dette qui va te coûter un bras, mais que tu ne veux pas payer. (Ben, tu as payé tellement peu que pourquoi payer 10 fois pour la « même chose » ?)
Sauf que du « vrai » code (qui est à toi), qui est dans ton infra (là aussi à toi) avec un minimum de dépendance à des librairies, ce n’est pas la « même chose » : tu n’as pas cet abonnement à un prestataire qui peut faire ce qu’il veut, résilier ou augmenter sans préavis (tu sais, la petite ligne de l’alinéa 42 de l’article 666 des CGV que tu n’as pas lu en entier ou sans en comprendre le sens).
Faire du no-code, c’est prendre un risque à moyen et long terme, parce que tu ne voudras pas rembourser ta dette et te barrer de l’outil.
C’est comme acheter un mobile home dans un camping et te réveiller 10 ans plus tard avec de nouveaux propriétaires qui changent les règles du jeu (comprendre : les charges annuelles et les conditions).
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